Ménage toxique, confinement explosif.
La COVID-19 et le confinement ne font pas bon ménage en matière de violence conjugale. Rester à la maison peut facilement devenir un calvaire lorsqu’il faut s’y enfermer avec un conjoint violent. Selon Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, les appels à la ligne SOS violence conjugale ont bondi de 20 % depuis le début du confinement, et les centres d’accueil demeurent forts occupés. Ayant elle-même subi de la violence de la part de son ex-conjoint durant 25 ans, la survivante Nathalie Trottier met les femmes en garde contre le contrôle pernicieux que peut exercer un conjoint violent.